Alexandre Fontaines: “Ach wie flüchtig, ach wie nichtig…” Prélude et Fugue pour piano solo Op. 44 (2011)

¥2,100

Prix HT|230 x 300 mm|24 pages
Preface: Alexandre Fontaines
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Description

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Un avant-propos par Alexandre Fontaines
« Ach wie flüchtig, ach wie nichtig…» (en français « Hélas, combien éphémère, combien vaine… ») a été composée du 10 février au 20 avril 2011 (à Paris, Mantes-la-Jolie, et Bosc-Roger, en France), sous l’impulsion de mon ami Kotaro FUKUMA (dédicataire de cette œuvre) et dans le but de s’insérer dans son projet de programme de concert « B to C » (« Bach to Contemporary » en anglais, « de Bach à nos contemporains » en français).

Ce prélude et fugue est une sorte d’hommage personnel à Johann Sebastian BACH (1685-1750). Rendre hommage à Bach pour un musicien qui pratique la musique occidentale est plutôt naturel. Il est à la musique occidentale ce que Newton est à la physique, ou ce que Michel-Ange est aux Beaux-Arts : un incontournable et un sommet !

À titre plus personnel, c’est le fait d’avoir fréquenté sa musique (grâce à ma mère, une femme de goût non-musicienne) qui m’a incité à vouloir démarrer l’étude de la musique.

Cette pièce a été créée le 8 novembre 2012, à Berlin, au « Pianosalon Christophori, Berlin » par Kotaro FUKUMA (qui l’a rejouée le 27 janvier 2015 au « Tokyo Opera City »).

Le binôme « prélude et fugue » est assez répandu dans l’œuvre du Kantor de Leipzig, comme par exemple dans « Le Clavier Bien Tempéré », mais aussi dans sa production pour orgue (le prélude pouvant ainsi devenir une toccata, une fantaisie, etc).

Si le prélude est d’aspect structurel plutôt libre chez Bach, malgré des trames formelles récurrentes et parfois prévisibles, la fugue, quant à elle, est une forme qui a de nombreux attendus et représente une des culminations de l’art de la composition, culmination dans laquelle cet immense génie de l’histoire de la musique a poussé la et sa maîtrise du langage musical occidental jusqu’à une sorte de perfection stupéfiante et plus qu’admirable.

Après un prélude méditatif qui gagne petit à petit en ampleur et grandiloquence, la fugue est plus alerte et diaboliquement virtuose ; elle utilise de nombreuses caractéristiques de l’écriture de Bach : contrepoint, contresujet, inversions, strettes, gématrie, nombre d’or et série de Fibonacci, tout en s’inspirant de la structuration rythmique et mélodique de cette figure tutélaire de la musique européenne.

Le titre de l’œuvre est directement emprunté à un « choral » (c’est-à-dire un chant religieux) issu du culte chrétien luthérien. Pourquoi donc ? Car ici, comme dans certaines œuvres de Bach (cantates, préludes de chorals pour orgue, etc) ou Reger (par exemple), le sujet de la fugue (après de multiples péripéties et strettes) se superpose avec le chant éponyme.


Alexandre Fontaines

Alexandre Fontaines
Né en France en 1980 près de Rouen, Alexandre FONTAINES commença le violoncelle à 9 ans, au Conservatoire de Rouen, et la composition dès ses 12 ans. Il a depuis lors complété sa formation auprès des Conservatoires tant de Paris que d’Aubervilliers et de La Courneuve dans de nombreuses classes. Cette formation fut récompensée par divers prix tant instrumentaux que théoriques.

Admis comme étudiant au CNSMD de Paris en 2004, il suivi les cours et obtint des récompenses en Harmonie (avec Bernard de CREPY), Contrepoint (avec Pierre PINCEMAILLE), Fugue et Forme (avec Thierry ESCAICH), Analyse (avec Alain LOUVIER), et Orchestration (avec Yan MARESZ). Il a aussi obtenu un DEA de musicologie.

Exerçant parallèlement une activité de professeur en conservatoire et association, ce compositeur a un catalogue d’œuvres de plus de 65 opus, allant de la pièce pour instrument seul au grand orchestre. Sa musique est enregistrée et a été jouée dans le monde entier, de l’Allemagne au Japon (en passant par la Géorgie et la Maroc.

Informations complémentaires

Poids 200 g
Dimensions 30 × 23 × 0.1 mm